Chers internautes et chers fidèles de mon blog,
J'ai écouté récemment deux enregistrments organisés par les amis de l' orgue de Cannes et joués aux orgues de l' église Notre Dame de Bon Voyage.
Le premier est une série d' improvisations de l'organiste Pierre Pincemaille intitulée Cannes: un festival d' improvisations aux éditions Ctésibios 065. Il s' agit d' une bonne introduction à la symphonie et aux rythmes de l' orgue.
Le second intitulé Trois danses et édité aux éditions BNL regroupe des morceaux de Jehan Alain, Anton Heiller et Igor Stravinsky joués par Olivier Latry et Shin-Young Lee. Il montre surtout que tout les sentiments peuvent être joués à l'orgue.
Mais je tiens à rappeler que les enregistrements ne valent pas le spectacle vivant. Souvent, le dimanche, deux concerts d' orgues sont montés à Cannes. Le matin, les "concerts du marché" à la chapelle de la miséricorde sont plutôt consacrés à une musique dite baroque. L'après midi, une musique plus moderne est jouée à l' église Notre Dame de bon voyage.
Toujours à Bernay, attendant de nouvelles impressions, je vous dis à bientôt.
mardi 25 février 2014
dimanche 23 février 2014
sur les conflits actuels et futurs
L' actualité en Europe orientale me pousse à vous parler pour la première fois dans ce blog de relations internationales, sujet qui ma tenait à coeur au début des années 2000.
Evoquons d'abord ce qu'on été les conflits en Europe des traités de Westphalie de 1648 à nos jours. Sous l' Ancien Régime, les guerres étaient en général d'origine dynastique, et n' avaient pas pour but l' anéantissement total de l' adversaire. Tout change lors des guerres de Révolution et de l' Empire. Les guerres deviennent alors nationales, exigeant la levée en masse de la population, instaurant la conscription, les arrières étant mobilisés de manière totale. Le vingtième siècle, malgré un maquillage idéologique, n' a rien changé au caractère national des conflits et l'a même exacerbé, avec des massacres et des batailles industrialisés. Les guerres du XXIe siècle, ce qu' a bien montré, malgré un esprit systèmique et de nombreux défauts, Samuel Huntington dans son ouvrage Le choc des civilisations, sera l'époque des conflits religieux, civilisationnels, pour tout dire identitaires.
Le conflit latent en Ukraine et la tragédie yougoslave le montrent bien. Ces deux pays se trouvent sur une des plus vieilles frontières civilisationnelle, celle du schisme de 1054 entre chrétienté latine et chrétienté orthodoxe, elle même prologeant la ligne du partage de Théodose entre Empire romain d' Occident et Empire romain d' Orient, qui recoupait elle même les parties latinophone et hellénophone de l'Empire. De même, l'Europe occidentale, d'apparence pacifiée sur le plan idéologique et étatique (les armées française et britannique, malgré leur arsenal nucléaire tactique et stratégique, ne sont au fond que des forces d'autodéfense, de même que la Bundeswehr), de nouveaux phénomènes identitaires voient le jour. J' ai entendu même des phrases de ce genre: "Je ne suis pas Allemand, je suis Bavarois" (Florence 2007), "Je ne suis pas Français, je suis Normand" (Bernay 2010), "On est bien entre Cannois" (Cannes 2011), sentences lourdes de menaces à venir. En bref, on pense que l' agressité n' est réservée qu' aux Etats-Unis et au monde musulman, cela semble peut être une erreur.
Attendant de meilleures nouvelles, je vous dis à bientôt.
Evoquons d'abord ce qu'on été les conflits en Europe des traités de Westphalie de 1648 à nos jours. Sous l' Ancien Régime, les guerres étaient en général d'origine dynastique, et n' avaient pas pour but l' anéantissement total de l' adversaire. Tout change lors des guerres de Révolution et de l' Empire. Les guerres deviennent alors nationales, exigeant la levée en masse de la population, instaurant la conscription, les arrières étant mobilisés de manière totale. Le vingtième siècle, malgré un maquillage idéologique, n' a rien changé au caractère national des conflits et l'a même exacerbé, avec des massacres et des batailles industrialisés. Les guerres du XXIe siècle, ce qu' a bien montré, malgré un esprit systèmique et de nombreux défauts, Samuel Huntington dans son ouvrage Le choc des civilisations, sera l'époque des conflits religieux, civilisationnels, pour tout dire identitaires.
Le conflit latent en Ukraine et la tragédie yougoslave le montrent bien. Ces deux pays se trouvent sur une des plus vieilles frontières civilisationnelle, celle du schisme de 1054 entre chrétienté latine et chrétienté orthodoxe, elle même prologeant la ligne du partage de Théodose entre Empire romain d' Occident et Empire romain d' Orient, qui recoupait elle même les parties latinophone et hellénophone de l'Empire. De même, l'Europe occidentale, d'apparence pacifiée sur le plan idéologique et étatique (les armées française et britannique, malgré leur arsenal nucléaire tactique et stratégique, ne sont au fond que des forces d'autodéfense, de même que la Bundeswehr), de nouveaux phénomènes identitaires voient le jour. J' ai entendu même des phrases de ce genre: "Je ne suis pas Allemand, je suis Bavarois" (Florence 2007), "Je ne suis pas Français, je suis Normand" (Bernay 2010), "On est bien entre Cannois" (Cannes 2011), sentences lourdes de menaces à venir. En bref, on pense que l' agressité n' est réservée qu' aux Etats-Unis et au monde musulman, cela semble peut être une erreur.
Attendant de meilleures nouvelles, je vous dis à bientôt.
samedi 22 février 2014
sur les grammaires italienne, espagnole et latine
Chers internautes et fidèles,
Après avoir évoqué sur ce blog en décembre le vocabulaire des langues italienne, espagnole et latine, je tiens à présent à évoquer trois ouvrages de grammaire, que je suis en train de survoler en dilettante.
Il s'agit du Précis de grammaire italienne de S. Camugli et G. Ulysse paru aux éditions Classiques Hachette, de la Grammaire espagnole de Marcel Duviols et Jean Villégier parue aux éditions Hatier, du Précis de grammaire des lettres latines de Morisset, Gason, Thomas, Baudiffier paru aux éditions Magnard.
Bien que datant des années 60, ces manuels du secondaire sont exhautifs et n'ont pas pris une ride. Tout y est décrit scrupuleusement, du déterminant à l' adjectif en passant par le nom, de la conjugaison à la construction de la phrase en passant par l'adverbe et les pronoms.
Mais je sais néanmoins que la grammaire et le vocabulaire ne sont pas tout dans une langue car il y a surtout la sonorité. Je pense donc consulter les radios italiennes de la RAI sur le site rai.it, les radios espagnoles de la RNE sur le site rtve.es, et consulter aussi les nuntii latini de la radio finlandaise.
Espérant aller beaucoup plus loin, plus ultra, et continuer sur cette voie, je vous dis à bientot.
Après avoir évoqué sur ce blog en décembre le vocabulaire des langues italienne, espagnole et latine, je tiens à présent à évoquer trois ouvrages de grammaire, que je suis en train de survoler en dilettante.
Il s'agit du Précis de grammaire italienne de S. Camugli et G. Ulysse paru aux éditions Classiques Hachette, de la Grammaire espagnole de Marcel Duviols et Jean Villégier parue aux éditions Hatier, du Précis de grammaire des lettres latines de Morisset, Gason, Thomas, Baudiffier paru aux éditions Magnard.
Bien que datant des années 60, ces manuels du secondaire sont exhautifs et n'ont pas pris une ride. Tout y est décrit scrupuleusement, du déterminant à l' adjectif en passant par le nom, de la conjugaison à la construction de la phrase en passant par l'adverbe et les pronoms.
Mais je sais néanmoins que la grammaire et le vocabulaire ne sont pas tout dans une langue car il y a surtout la sonorité. Je pense donc consulter les radios italiennes de la RAI sur le site rai.it, les radios espagnoles de la RNE sur le site rtve.es, et consulter aussi les nuntii latini de la radio finlandaise.
Espérant aller beaucoup plus loin, plus ultra, et continuer sur cette voie, je vous dis à bientot.
mardi 18 février 2014
sur les mardi du diapason au conservatoire de Bernay
Chers internautes et chers fidèles,
Après les concerts d' orgues de Cannes de décembre 2013 et janvier 2014 déjà évoqués sur ce blog, mon éveil musical se poursuit par les mardi du diapason du conservatoire à caractère intercommunal de Bernay.
Plusieurs élèves y ont joué, de tout âge et avec toutes sortes d' instruments. Ce mardi 18 février 2014, plusieurs genres de musique ont été présentes, de la musique traditionnelle aux sons contemporains, en passant par la musique baroque.
Tout ceci est une éducation à l' oreille et à la sensibilité. Tous les rythmes y furent, de même que de nombreux instruments.
Attendant d'autres impressions, je vous dis à bientôt.
Après les concerts d' orgues de Cannes de décembre 2013 et janvier 2014 déjà évoqués sur ce blog, mon éveil musical se poursuit par les mardi du diapason du conservatoire à caractère intercommunal de Bernay.
Plusieurs élèves y ont joué, de tout âge et avec toutes sortes d' instruments. Ce mardi 18 février 2014, plusieurs genres de musique ont été présentes, de la musique traditionnelle aux sons contemporains, en passant par la musique baroque.
Tout ceci est une éducation à l' oreille et à la sensibilité. Tous les rythmes y furent, de même que de nombreux instruments.
Attendant d'autres impressions, je vous dis à bientôt.
dimanche 16 février 2014
sur l' entreprise vue par André Bovar
Chers internautes et chers fidèles,
Je voudrais vous parler aujourd'hui d' un ouvrage évoqué sur ce blog le 15 octobre 2013. Il s'agit de L' entreprise Pourquoi? Comment? d' André Bovar paru en 1991 aux éditions Vuibert.
Il décrit, selon l'approche système, l'entreprise de sa naissance à sa mort. L'intéret de l'entreprise et sa création sont d'abord expliqués, de même que son cadre de vie. La direction, le commandement et la production sont ensuite décrits. Les techniques de vente sont bien exposées, du marketing au démarchage, en passant par le placement des produits dans un magasin. Puis le système financier est longuement décrit, c' est à dire la comptabilité à partie double, la comptabilité analytique et la gestion. La mort de l'entreprise vient enfin en fin de l'ouvrage.
J'insiste sur ce livre pour plusieurs raisons. D'abord, l'entreprise, souvent d'origine individuelle ou familiale, est la base de l' économie. Ensuite parce que cet ouvrage décrit aussi bien le mastodonte du CAC 40 que l'établissement commercial et artisanal. Enfin, il s'agit d'un texte terre à terre, loin des modèles classique ("libéral" au sens français du terme),marxiste ou keynésien. Je rapelle enfin que l'économie est l'achat pour revendre et faire du bénéfice.
Un regret toutefois. Les liens de l'entreprise entre ses fournisseurs et ses clients ne sont pas assez expliqués (ne pas signer de contrat d'exclusivité est une règle de bon sens). Il s'agit néanmoins d'un vade mecum qui a eu un bon vieillissement et qui est peut être introuvable à présent dans le commerce.
Attendant d'aller plus loin, je vous dis à bientot.
Je voudrais vous parler aujourd'hui d' un ouvrage évoqué sur ce blog le 15 octobre 2013. Il s'agit de L' entreprise Pourquoi? Comment? d' André Bovar paru en 1991 aux éditions Vuibert.
Il décrit, selon l'approche système, l'entreprise de sa naissance à sa mort. L'intéret de l'entreprise et sa création sont d'abord expliqués, de même que son cadre de vie. La direction, le commandement et la production sont ensuite décrits. Les techniques de vente sont bien exposées, du marketing au démarchage, en passant par le placement des produits dans un magasin. Puis le système financier est longuement décrit, c' est à dire la comptabilité à partie double, la comptabilité analytique et la gestion. La mort de l'entreprise vient enfin en fin de l'ouvrage.
J'insiste sur ce livre pour plusieurs raisons. D'abord, l'entreprise, souvent d'origine individuelle ou familiale, est la base de l' économie. Ensuite parce que cet ouvrage décrit aussi bien le mastodonte du CAC 40 que l'établissement commercial et artisanal. Enfin, il s'agit d'un texte terre à terre, loin des modèles classique ("libéral" au sens français du terme),marxiste ou keynésien. Je rapelle enfin que l'économie est l'achat pour revendre et faire du bénéfice.
Un regret toutefois. Les liens de l'entreprise entre ses fournisseurs et ses clients ne sont pas assez expliqués (ne pas signer de contrat d'exclusivité est une règle de bon sens). Il s'agit néanmoins d'un vade mecum qui a eu un bon vieillissement et qui est peut être introuvable à présent dans le commerce.
Attendant d'aller plus loin, je vous dis à bientot.
jeudi 13 février 2014
sur la brûlerie de Bernay
Chers internautes et chers fidèles,
Comme vous le savez désormais, je suis revenu à Bernay, où je reprends lentement mes habitudes. Je suis allé cet après-midi à la brûlerie, dont je vous avais parlé dans un bulletin du 3 octobre 2013.
Fondée par Sébastien Lerat, prix du meilleur torréfacteur de France 2013, on y trouve et on y déguste différents crus de café, tel le Maragogype, le Colombie, le Guatemala, ou des mélanges personnels tels que le café viennois, le café italien, ou le Cap Horn. On voit de temps en temps le propriétaire des lieux assisté de son apprenti torréfier lui même ses cafés dans sa boutique.
Pourquoi parler de cela ? Mon père, ancien restaurateur-limonadier boulevard Jean-Hibert à Cannes, m'a formé à l' amour des bonnes choses, ce qui a facilité le contact. Je peux ainsi développer mes papilles gustatives, et j' ai goûté ensuite le café Blue Mountain rue Rambuteau à Paris et près du marché Forville à Cannes.
Avant de vous quitter, je précise que vous pouvez voir les articles plus anciens du site arnaudchenu.blogspot.com en cliquant en bas à droite ou en cliquant à droite dans la rubrique archives. A bientot
Comme vous le savez désormais, je suis revenu à Bernay, où je reprends lentement mes habitudes. Je suis allé cet après-midi à la brûlerie, dont je vous avais parlé dans un bulletin du 3 octobre 2013.
Fondée par Sébastien Lerat, prix du meilleur torréfacteur de France 2013, on y trouve et on y déguste différents crus de café, tel le Maragogype, le Colombie, le Guatemala, ou des mélanges personnels tels que le café viennois, le café italien, ou le Cap Horn. On voit de temps en temps le propriétaire des lieux assisté de son apprenti torréfier lui même ses cafés dans sa boutique.
Pourquoi parler de cela ? Mon père, ancien restaurateur-limonadier boulevard Jean-Hibert à Cannes, m'a formé à l' amour des bonnes choses, ce qui a facilité le contact. Je peux ainsi développer mes papilles gustatives, et j' ai goûté ensuite le café Blue Mountain rue Rambuteau à Paris et près du marché Forville à Cannes.
Avant de vous quitter, je précise que vous pouvez voir les articles plus anciens du site arnaudchenu.blogspot.com en cliquant en bas à droite ou en cliquant à droite dans la rubrique archives. A bientot
mardi 11 février 2014
conférence sur trois siècles d'une famille bernayenne
Chers internautes et chers fidèles,
Ce soir, j'ai pu assister à la conférence du père Gabriel Mainbourg, trois siècles d'une famille bernayenne, organisée par l'association les amis de Bernay.
Celle-ci relate la vie, les alliances, les activités d'une famille de la ville de la fin du XVIIIè siècle à nos jours.
Touchant les familles, les notables, les bâtiments et les commerces de Bernay, riche en anecdotes qui ont suscité l' intérêt de l'assistance, la conférence a été très riche en souvenirs comme celle sur Bernay en 1813 que j'ai vue l'année dernière. Bernay, la Normandie et la "grande histoire" étaient évoquées, ce qui rend intéressant cette érudition locale.
En rapellant le nom de l'association, les amis de Bernay, je vous dis à bientot.
Ce soir, j'ai pu assister à la conférence du père Gabriel Mainbourg, trois siècles d'une famille bernayenne, organisée par l'association les amis de Bernay.
Celle-ci relate la vie, les alliances, les activités d'une famille de la ville de la fin du XVIIIè siècle à nos jours.
Touchant les familles, les notables, les bâtiments et les commerces de Bernay, riche en anecdotes qui ont suscité l' intérêt de l'assistance, la conférence a été très riche en souvenirs comme celle sur Bernay en 1813 que j'ai vue l'année dernière. Bernay, la Normandie et la "grande histoire" étaient évoquées, ce qui rend intéressant cette érudition locale.
En rapellant le nom de l'association, les amis de Bernay, je vous dis à bientot.
Voyage en images au siècle des lumières. Au musée de Bernay
Chers internautes et chers fidèles,
Du 11 février au 18 mai 2014, le Musée des Beaux-Arts de Bernay organise une exposition intitulée Voyage en images au Siècle des Lumières, où je me suis évidement rendu.
Elle est constituée de "vues d' optique", gravures représentant les différentes vues des villes d'Europe, notamment sur le trajet du Grand Tour, quiarcourait surtout l' Angleterre, les Pays Bas, la Russie, iele Saint Empire, la France, l' Italie, le Portugal.
Pour moi, ces images du XVIIIe siècle ont été très évocatrices pour les endroits que j'ai visités personnellement, tels Rome, Florence, Venise. Les monuments, les églises, les places, avec les gens qui vivent et les activités, montrent un très grand soucis du détail, de même que ls vues des ports où l'on voit les navires et le commerce.
Pour tout dire, il s'agit d' une véritable invitation au voyage, et même d'un voyage dans l' imaginaire et la sensibilité.
Attendant d'autres impressions, je vous dis à bientot.
Du 11 février au 18 mai 2014, le Musée des Beaux-Arts de Bernay organise une exposition intitulée Voyage en images au Siècle des Lumières, où je me suis évidement rendu.
Elle est constituée de "vues d' optique", gravures représentant les différentes vues des villes d'Europe, notamment sur le trajet du Grand Tour, quiarcourait surtout l' Angleterre, les Pays Bas, la Russie, iele Saint Empire, la France, l' Italie, le Portugal.
Pour moi, ces images du XVIIIe siècle ont été très évocatrices pour les endroits que j'ai visités personnellement, tels Rome, Florence, Venise. Les monuments, les églises, les places, avec les gens qui vivent et les activités, montrent un très grand soucis du détail, de même que ls vues des ports où l'on voit les navires et le commerce.
Pour tout dire, il s'agit d' une véritable invitation au voyage, et même d'un voyage dans l' imaginaire et la sensibilité.
Attendant d'autres impressions, je vous dis à bientot.
vendredi 7 février 2014
sur l' art Qajar à Cannes, au musée de la Castre
Chers internautes et chers fidèles,
En ce mois de février 2014, une exposition se tient au musée de la Castre à Cannes. Elle a pour sujet l' art de l' époque Qajar, du nom d'une dynastie qui régna en Perse (Iran actuel pour ceux qui ne le savent pas) de 1796 à 1925.
Les pièces, dues à une donation du baron Lycklama au XIXème siècle, sont exposées au fond du musée.L' artisanat, l' art du narguilé, une tapisserie, l' art derviche, des tableaux de l'époque montrent une partie de la collection. De même, la restauration des oeuvres, due à des élèves de l' Institut National du Patrimoine, est expliquée.
Tout cela est d'une sensibilité profonde. On voit le travail des artistes et des artisans de l'époque, la finesse de cet art, et surtout sa précision. Ce qui m'a marqué le plus sont deux tableaux en fin de l' exposition, la courtisane à la jupe bleu, et la courtisane à la jupe rouge, qu' accompagne un prince de la dynastie Qadjar.
Pour tout dire, bien que l'exposition montre peu de pièces de la donation Lycklama, cela est formateur et montre une autre culture, la sensibilité de la Perse au XIXe siècle.
A bientot.
En ce mois de février 2014, une exposition se tient au musée de la Castre à Cannes. Elle a pour sujet l' art de l' époque Qajar, du nom d'une dynastie qui régna en Perse (Iran actuel pour ceux qui ne le savent pas) de 1796 à 1925.
Les pièces, dues à une donation du baron Lycklama au XIXème siècle, sont exposées au fond du musée.L' artisanat, l' art du narguilé, une tapisserie, l' art derviche, des tableaux de l'époque montrent une partie de la collection. De même, la restauration des oeuvres, due à des élèves de l' Institut National du Patrimoine, est expliquée.
Tout cela est d'une sensibilité profonde. On voit le travail des artistes et des artisans de l'époque, la finesse de cet art, et surtout sa précision. Ce qui m'a marqué le plus sont deux tableaux en fin de l' exposition, la courtisane à la jupe bleu, et la courtisane à la jupe rouge, qu' accompagne un prince de la dynastie Qadjar.
Pour tout dire, bien que l'exposition montre peu de pièces de la donation Lycklama, cela est formateur et montre une autre culture, la sensibilité de la Perse au XIXe siècle.
A bientot.
mercredi 5 février 2014
la perle et le croissant
Chers internautes et chers fidèles,
C'est un ouvrage de Dominique Fernandez que je vous propose aujourd'hui.Il s'agit de la Perle et le Croissant, paru en 1995 aux éditions Plon dans la collection Terre Humaine, et qui relate les pérégrinations de l'auteur et du photographe Ferrante Ferranti de Naples à Saint-Pétersbourg.
Véritable ode à la civilisation baroque, ce livre décrit les merveilles de l' Italie, de l' Allemagne du Sud, de l' Autriche, de la Bohème et de l' Europe du Nord, et réussit à exposer l' âme des pays traversés, en insistant sur l' art, la mentalité des gens, l' importance de la patisserie et de l' opéra. Les liens qui inissent ces contrées sont ainsi bien montrés, et une profonde sensualité émerge de cette lecture.
En bref, il s'agit d' une véritable invitation au voyage, qui surprendra plus d'un Français habitué à un classissisme terne et jansénisant, et à une culture scolaire. Il est temps de rappeler le titre, la Perle et le Croissant, l' Europe baroque de Naples à Saint-Pétersbourg, paru en 1995 aux éditions Plon.
A bientot.
C'est un ouvrage de Dominique Fernandez que je vous propose aujourd'hui.Il s'agit de la Perle et le Croissant, paru en 1995 aux éditions Plon dans la collection Terre Humaine, et qui relate les pérégrinations de l'auteur et du photographe Ferrante Ferranti de Naples à Saint-Pétersbourg.
Véritable ode à la civilisation baroque, ce livre décrit les merveilles de l' Italie, de l' Allemagne du Sud, de l' Autriche, de la Bohème et de l' Europe du Nord, et réussit à exposer l' âme des pays traversés, en insistant sur l' art, la mentalité des gens, l' importance de la patisserie et de l' opéra. Les liens qui inissent ces contrées sont ainsi bien montrés, et une profonde sensualité émerge de cette lecture.
En bref, il s'agit d' une véritable invitation au voyage, qui surprendra plus d'un Français habitué à un classissisme terne et jansénisant, et à une culture scolaire. Il est temps de rappeler le titre, la Perle et le Croissant, l' Europe baroque de Naples à Saint-Pétersbourg, paru en 1995 aux éditions Plon.
A bientot.
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