jeudi 31 octobre 2013

au musée d'art et d'histoire de la Provence,à Grasse

Chers internautes,

J'ai visité ce jeudi le musée d'art et d'histoire de la Provence à Grasse, cité sur laquelle j'ai effectué mon mémoire de maîtrise d'histoire Lecture,culture et société à Grasse de 1740 à 1790.

Il est abrité dans l'ancien hôtel du marquis de Clapiers-Cabris dons les appartements ont été reconstitués avec bonheur.

Ce musée renferme des meubles d'époque, de nombreux tableaux qui représentent les nobles et les notables de Grasse, des faïences provençales et tout y est bien expliqué. De même, il y a des vestiges archéologique de la Préhistoire et de l'Antiquité, des objets de dévotion et une cuisine recontituée.

Comme tous les musées locaux, cela permet de voir une ambiance et une époque. Attendant de nouvelles impressions, je vous dis à bientot.

mercredi 30 octobre 2013

Tota mulier in utero

Chers internautes,

Je me suis aperçu recemment que, de tout temps, dès Homère, la culture a été produite par des bonhommes, surtout européens et latins, et étant dans les cimetières. Toute la sensibilité, y compris à l'égard du beau sexe, y est. Même Gérard de Villiers et San Antonio, qui reprennent tous les fantasmes guerriers, sexuels et mythologiques du bonhomme font désormais partie de la "grande culture".

Ce n'est bien entendu pas le cas de TF1, dont les séries repprennent les valeurs de la ménagère de plus de cinquante ans. Toutes les valeurs domestiques dans les séries "policières" (Julie Lescaut, Une femme d'honneur), y sont. L'extérieur, l'agora, le forum des anciens, est représenté comme une apocalyspe, et les dialogues des "feux de l'amour" diffusés autour de 14 heures me font bondir.

Ce bulletin ici présent n'est pas une attaque contre la gent féminine, qui est belle, intelligente, servant de faire-valoir à son mari et à la conversation déliée. Elle assure à celui-ci une descendance. Comme disaient les anciens Romains "Tota mulier in utero".

mardi 29 octobre 2013

Aux musées d' Antibes

Chers internautes,

De retour à Cannes depuis une semaine, j'ai visité deux musées d' Antibes

Le premier, le musée Picasso, situé dans le château Grimaldi, renferme plusieurs oeuvres du maître peintes en 1946. Plusieurs mythes de la Méditerranée y sont représentés et marquent d'ailleurs la sensibilité. De même, une salle contient quelques peintures de Nicolas de Staël de 1955.

Le second, le musée d' archéologie, que j'ai revu aujourd'hui, retrace le passé antique de la ville d' Antibes. Des céramiques et des amphores y sont exposées, et l' archéologie sous-marine n'est pas absente, notamment l' épave de l' îlot de la Tradelière trouvée au large des îles de Lérins.

La visite de ces petits musée locaux ouvre l'esprit, instruit, et permet de connaître une région. Attendant de nouvelles impressions, je vous dis à bientot.

samedi 26 octobre 2013

sur la gastronomie et Brillat-Savarin. Secundo

Me voici arrivé au terme de la lecture de la Physiologie du goût de Brillat-Savarin.

La seconde partie appelée Variétés est un ensemble d'anecdotes plaisantes prises au cours des repas de l'auteur, avec une véritable péroraison en fin d'ouvrage.

Ce classique du discours gastronomique a marqué son époque et son influence perdure jusqu'à nos jours. Tout y est indiqué, décortiqué de manière quasi-scientifique et expliqué de manière plaisante. Le repas à la française a d'ailleurs été classé au patrimoine immatériel de l' UNESCO.

Dans l'attente de nouvelles impressions, je vous dis à bientôt.

jeudi 24 octobre 2013

sur la gastronomie et Brillat-Savarin

Chers internautes,

De retour à Cannes, je vais discuter des méditations gastronomiques de la physiologie du goût de Jean Anthelme Brillat-Savarin.

Trente méditations sont exprimées dans la première partie de l'ouvrage. Elles vont de la description des sens, des aliments, de la gourmandise, des effets sur le corps à l' histoire de la gastronomie et aux restaurants.

L'auteur y prend soin de distinguer gourmandise et gloutonnerie et pose les premières bases théoriques de la gastronomie. Mes premiers sentiments de la lecture de la physiologie du goût sont l'importance en 1825 de la volaille, de la chasse et du discours médical de l'époque.

En attendant d'autres impressions sur cet ouvrage et d' autres expériences, je vous dis à bientot.

dimanche 20 octobre 2013

au marché de Bernay

Chers internautes,

Ma journée d'hier a été animée par un tour au marché de Bernay du samedi matin, véritable sortie pour la ville.

Toutes sortes de produits aussi succulents les uns que les autres y sont présentés, et l'animation est un véritable plaisir.Les gens y vont, passent, achêtent, ce qui est une découverte des produits d'un terroir, tels que les tripes au calvados ou les délicieuses brochettes de canard que j'ai dégustées.

Bientot de retour à Cannes, je vais retrouver une autre gastronomie et d'autres impressions.A plus.

mardi 15 octobre 2013

sur l'économie

Chers internautes,

Je vais cette fois-ci évoquer deux livres économiques. En effet, chacun de nous y est partie prenante, par son travail, ses relations, sa famille et ses consommations.Et l'entreprise concerne tout le monde, de l'étal du marché le samedi à Bernay à la multinationale.

Le premier ouvrage est un livre d'Olivier Grenouilleau, Quand le marché devint roi, publié aux éditions Flammarion, qui évoque l'histoire des idées économiques et l'éthique du capitalisme.C'est clair, net, bref et précis, et permet de stimulantes réflexions.

Le second livreest un manuel d'André Bovar, L'entreprise.Pourquoi?Comment?,paru en 1991 chez Vuibert, et qui a bien vieilli. La naissance de l'entreprise,ses structures,les techniques de vente, de comptabilité (comptabilité générale, comptabilité analytique, gestion) y sont succinctement, mais clairement expliquées.

Par ces deux ouvrages, nous voyons que nous sommes depuis longtemps dans un monde technique, pratique et tout d'éxécution, bien que la sensibité soit loin d'être absente.

En attendant mon prochain bulletin où je vous adresserai d'autres impressions, je vous dis à bientot.

vendredi 11 octobre 2013

sur l' Ancien Régime

Chers internautes,

L'origine de l'évocation de ces poêmes vient de la lecture de l'ouvrage de Jean-Paul Desprat, la France du Grand Siècle, paru aux éditions Tallandier dans la collection dictionnaire des curiosités.

Ce petit livre est un abcédaire du grand siècle qui sort en effet des sentiers battus.Les salons baroques et précieux y sont longtemps évoqués, de même que de nombreuses choses innatendues comme la mode,la gastronomie,les mondanités, et insistant beaucoup sur la période baroque.

L'Ancien Régime, dont le grand siècle fait partie, est une période trop méconnue du grand public.Deux auteurs se sont proposés de remédier à cette lacune.Le premier, Pierre Gaxotte, a réuni et actualisé ses ouvrages sur le règne de Louis XIV, la France de Louis XV et la révolution dans les six volumes apogée et chute de la royauté parus aux éditions Tallandier en 1973.Le second, François Bluche, a écrit les biographies de Richelieu, Louis XIV et Louis XV et une vie quotidienne des Français au temps de Louis XIV, ouvrages dont je conseille vivement la lecture.

J'espère que la lecture de ce bulletin vous sera profitable. En attendant,je vous dis à bientôt.

mercredi 9 octobre 2013

soyons baroques! tertio et ultimo

Chers internautes,

Je vous envoie aujourd'hui un dernier poême baroque, un madrigal de Mathieu de Montreuil.J'espère qu'il suscitera votre sensibilité et vous plaira beaucoup.

Le voici:

Madrigal

J'ai pris votre éventail, Madame,
Mais n'en soyez pas en courroux;
Songez à mon ardeur,considérez ma flamme,
Vous verrez que j'en ai plus besoin que vous.

Mathieu de Montreuil, 1653

dimanche 6 octobre 2013

soyons baroques! secundo

Chers internautes,

Pour aujourd'hui,je vous présente un nouveau poême baroque, toujours issu du recueil d' André Blanchard Trésor de la poésie baroque paru aux éditions Seghers.Il s' agit de vers de Claude de l'Estoile qui me tiennent particulièrement à coeur.

Les voici:

Les Grenadins

Vive les lieux où l'on s'enivre,
On ne les saurait trop chérir,
Vivre sans boire c'est mourir
Et mourir en buvant c'est vivre.

Toute chose ici nous oblige,
La taverne est notre élément
Et en ce beau lieu seulement
La mort du crédit nous afflige.

Après avoir vidé nos verres
Nous disons de bonnes chansons
Pour charmer l'hôte et les garçons
Avec nos voix et nos guiterres.

Mais par musiques ou paroles
Ces gens là ne se gagnent plus,
Et n'aiment point le son des luths
S'il n'est joint au son des pistoles.

C'est en vain qu'à trousser bagage
Chacun de nous est diligent
Sans des nippes ou de l'argent
Il faut demeurer là pour gage.

Claude de l'Estoile, 1627

samedi 5 octobre 2013

soyons baroques

Chers internautes,

Dans un café à Bernay, lorsque je consultais la France du Grand Siècle de Jean-Paul Desprat aux éditions Tallandier, je suis tombé sur la querelle des Uraniens et des Jobelins.A l'origine, deux poêmes, que j'avais déjà lus dans le trésor de la poésie baroque et précieuse aux éditions Seghers, et qui ont divisés la Cour et les salons littéraires. Les voici:

Uranie

Il faut finir mes jours en l'amour d'Uranie!
L'abscence ni le temps ne m'en saurait guérir
Et je ne vois rien qui pût secourir
Ni qui sût rappeler ma liberté bannie.

Dès longtemps je connais sa rigueur infinie!
Mais pensent aux beautés pour qui je dois périr,
Je bénis mon martyr, et content de mourir,
Je n'ose murmurer contre sa tyrannie.

Quelquefois ma raison, par de faibles discours,
M'incite à la révolte et me promet secours.
Mais lorsqu'àmon besoin je veux me servir d'elle,

Après beaucoup d'effroi et d'efforts impuissants,
Elle dit qu'Uranie est seule aimable et belle,
Et je m'y engage plus que font tous mes sens.

Voiture 1649


Voici le second

Job

Job de mille touments atteint,
Vous rendra sa douleur connue
Et raisonnablement il craint
Que vous n'en soyez point émue.

Vous verrez sa misère nue
Il s'est lui même ici dépeint,
Accoutumez vous à la vue
D'un homme qui souffre et se plaint.

Bien qu'il eût d'extrêmes souffances,
On voit aller des patiences
Plus loin que la sienne n'alla

Il souffrit des maux incroyables,
Il s'en plaignit,il en parla;
J'en connais de plus misérables.

Bensérade 1638

A VOUS DE CHOISIR !





vendredi 4 octobre 2013

Qui bene amat bene castigat

Après avoir survolé le latin vivant questions latines d'Edmond Lablénie, il était grand temps de me procurer le latin vivant cahier de vocabulaire, qui est l' ouvrage complémentaire à la méthode.Mais venons en à la vérification de mon niveau d' italien.

Pour cela, j' ai utilisé le blog du jounaliste italien Stafano Montefiori, superdupont.corriere.it, qui semble s' être arrêté en juillet et qui se montre "tendre et grinçant".

Exposons ce que j'y ai lu. Il y a de nombreux bulletins sur la politique européenne, un article sur le nouveau timbre d' usage courant, un impressionnant article sur la promotion voltaire de l'ENA et une interview d' Edwy Plenel sur l'affaire Cahuzac.

En bref, comme diraient les Romains antiques Qui bene amat bene castigat

jeudi 3 octobre 2013

A quien se muda,dios lo ayuda

Me voici de retour à Bernay après un séjour bénéfique à Cannes.Comme vous le savez à présent,ce petit saut s'est déroulé à merveille et me voilà à présent dans un tout autre univers.

Bernay, en Normandie, est une petite sous-préfecture de l'Eure d'environ 10 000 habitants.Plus grosse qu'un village, plus petit qu'une ville, c'est ce que l'historien Fernand Braudel qualifirait de gros bourg dans son ouvrage l'identité de la France.Elle a vu la naissance de Daviel, l'inventeur de l'opération de la cataracte,du patissier Gaston Lenôtre et l'enfance de la chanteuse Edith Piaf.J'y retrouve mes petites habitudes, dont le torréfacteur La Brûlerie.

Cet établissement, pendant mon abscence, a connu un événement important. Le propriétaire, Sébastien Lerat, commerçant très dynamique et parti de presque rien, a gagné à Colmar la place de premier torréfacteur de France. Il m' a fait découvert, avec son apprenti, les différents crus de café, goût déjà préparé par mon père ancien restaurateur limonadier boulevard Jean Hibert à Cannes.

Enfin, pour faire bref,tous ces déplacements sont bienfaisants. La découverte de monde différents à Paris (trois semaines en août), Bernay et Cannes requinquent l'esprit et la santé.

Un proverbe espagnol le dit bien, A quien se muda, dios lo ayuda.