samedi 13 décembre 2014

chants de Noël à l' église Notre-Dame à Drucourt, près de Bernay

Chers amis internautes,

Me voici à présent à Bernay, où je reprends, après un séjour peu agréable à Cannes, mes habitudes. Cette semaine y fut marquée sur le plan culinaire par un délicieux pot-au-feu, de la bonne selle d'agneau et des coquilles saint-jacques accompagnées de risotto, sur le plan sportif par le match de football PSG-Barcelone regardé avec mon père et sur le plan personnel par les lectures mentionnées sur ce blog et surtout par un plus grande sérénité.

Mais nous sommes à présent, mes chers internautes, en ce mois de décembre 2014, dans le temps de l' Avent. Justement, un groupe de musique polyphonique, Le Banquet Musical, a joué un concert composé de chants de Noël, lesquels étaient de tous les pays et de toutes les époques, de la Renaissance à la musique contemporaine, en passant par le baroque. Sans presque aucun instrument, ces choristes ont chantés des morceaux à la fois puissants, solennels et attendrissant, célébrant la venue au monde du Petit Jésus, de l'enfant Dieu. De nombreux chants étaient en latin, mais aussi dans d'autres langues, et la variété dans l'unité de ces musiques faisait de ce moment un instant magique.

Pour tout dire, mes chers fidèles, ce concert, à l'approche de Noël m'a à la fois attendrit et transporté. Il faut enfin mentionner le cadre de l'église de Drucourt, à l'architecture normande et aux décors baroques. A présent, il est temps de vous souhaiter, mes chers amis, un joyeux Noël et une bonne année 2015.

vendredi 12 décembre 2014

sur Le Petit Champollion, Guide de l' Egypte antique, de Philippe et Denis Valode

Chers amis internautes,

Je vais aujourd'hui vous parler d'un livre sur un sujet bien français depuis l' Expédition d' Egypte de Bonaparte en 1798 et le déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion, l' Antique Egypte. Il ne s'agira pas ici d'un ouvrage universitaire ou écrit par un spécialiste comme à l'accoutumée dans ce blog, mais écrit par un amateur éclairé et dont les croquis sont dessinés par son propre frère, architecte.

Ce livre, intitulé Le Petit Champollion, Guide de l'Egypte antique, a été publié en 2012 aux éditions Acropole. Les textes de ce vade-mecum ont été rédigés par Philippe Valode et les dessins, d'une grande finesse, par Denis Valode. Après une courte introduction, vingt quatre sites principaux sont décrits, puis l'histoire de l'Egypte ancienne est raconté d'une façon chronologique, et il y a enfin une description de la vie quotidienne sous Ramsès II sous ses aspects politiques, économiques, domestiques, culturels et religieux.

Pourquoi ai-je relu ce livre, mes chers internautes? Bien que se basant sur des spécialistes et les récentes recherches universitaires, cet ouvrage rédigé par un amateur éclairé d'histoire est clair, net et précis, tout en étant d'un style agréable. Tout ce qui est à savoir y est présent et aucun aspect y est oublié. Mais il y a aussi les illustrations, faite à la manière des croquis de voyage, d'une très grande finesse, à la sensibilité différente selon les thèmes illustrés, et qui sont indispensable à la compréhension du texte dans la première partie qui expose les sites incontournables de l' Egypte antique.

Pour tout dire, il s'agit d'un excellent manuel didactique, dont il faut à présent, mes chers internautes, rappeller le titre et les auteurs, Le Petit Champollion, Guide de l' Egypte antique de Philippe et Denis Valode, édité en 2012 aux éditions Acropole. A bientôt. 

jeudi 11 décembre 2014

sur les Carmina burana de Carl Orff

Chers fidèles et chers amis,

Après un séjour à Cannes qui ne fut pas si agréable que je l'attendais, me voici à Bernay où je reprends lentement mais surement mes habitudes. Et je vais à présent vous parler, mes chers internautes, d'une musique qui me tiens à coeur, les Carmina burana de Carl Orff.

Encadrés par des chants sur le destin, que vous connaissez sans doute, Fortuna Imperatrix Mundi, ces chants profanes sont composés de trois parties: la première sur la renaissance du printemps, le seconde sur le monde des tavernes, la troisième sur les cours d'amour. Ces chants sont en latin, avec quelques morceaux en vieil allemand et en vieux roman.

Il s'agit, je vous le dis mes chers internautes, d'une musique très puissante et énergique. La destinée de l' Homme y est bien exprimée par les paroles, de même que le mouvement de la Fortune. Ceci est bien illustré par le morceau placé en début et en fin de l'ensemble, que vous avez déjà entendu, j'en suis certain, et je vous en donne d'ailleurs le début des paroles: O Fortuna, velut Luna statu variabilis, semper crescis aut decrescis...

Il s'agit d'une musique puissante et requinquante, qui, je vous le rappelle, illustre bien le destin, la Fortuna, et les sentiments humains. Il est temps de vous dire, mes chers amis, à bientôt.

dimanche 7 décembre 2014

des deux rhétoriques vues par Roland Barthes

Chers amis internautes,

Au cours de ce blog arnaudchenu.blogspot.com, j'ai présenté deux ouvrages sur la rhétorique ou art du discours, l'un fut Convaincre sans manipuler de Philippe Breton aux éditions La découverte évoqué dans les bulletins du 2 février et du 25 juin 2014, l'autre étant le Traité du sublime de Longin dans la traduction de Boileau évoqué le 10 septembre 2014.

Voici maintenant un texte de Roland Barthes sur cet art extrait du manuel Invitation aux lettres latines 2eme aux éditions Magnard. Lisons:

"Platon traite de deux rhétoriques, l'un mauvaise, l'autre bonne: 1 la rhétorique de fait est constituée par la logographie, activité qui consiste à écrire n'importe quel discours (il ne s'agit plus seulement de rhétorique judiciaire; la totalisation de la notion est importante); son objet est la vraisemblance, l'illusion; c'est la rhétorique des rhéteurs, des écoles, de Gorgias, des Sophistes; 2 la rhétorique de droit est la vraie rhétorique, la rhétorique philosophique ou encore la dialectique; son objet est la vérité; Platon l'appelle une psychagogie (formation des âmes par la parole) - L'opposition de la bonne et de la mauvaise rhétorique, de la rhétorique platonicienne et de la rhétorique sophistique, fait partie d'un paradigme plus large, d'un côté les flatteries, les industries serviles, les contrefaçons; de l'autre, le rejet de toute complaisance, la rudesse; d'un côté les empiries et les routines, de l'autre les arts: les industries du plaisir sont une contrefaçon méprisable des arts du Bien: la rhétorique est une contrefaçon de la Justice, la sophistique de la législation, la cuisine de la médecine, la toilette de la gymnastique: la rhétorique (celle des logographes, des rhéteurs, des sophistes) n'est donc pas un art.

La vraie rhétorique est une psychagogie; elle demande un savoir total, désintéressé, général (ceci deviendra un topos chez Cicéron et Quintilien, mais la notion sera affadie: ce qu'on demandera à l'orateur, c'est une bonne "culture générale"). Ce savoir "synoptique" a pour objet la correspondance ou l'interaction qui lie les espèces d'âmes et les espèces de discours."

On peut voir, mes chers internautes, plusieurs choses dans ce texte touffu du sémiologue structuraliste Roland Barthes. D'une part les deux usages de la rhétorique, l'un intéressé, l'autre désintéressé, ce qui est dans ce texte bien souligné. Mais nous voyons surtout d'autre part l'intéret d'une bonne culture générale, qui a d'ailleurs été apportée tout au long de ce blog., les techniques de la rhétorique ayant été apportées dans les ouvrages mentionnés au début de ce bulletin. Espérant que vous en ferez bonne usage, je vous dis, mes chers fidèles, à bientôt.

samedi 6 décembre 2014

sur le dossier Que veut la Chine? du récent numéro de la Revue des deux mondes

Chers amis internautes,

Un récent voyage de ma soeur en Chine a suscité mon intéret pour ce pays, et je me suis pour cela procuré le numéro de décembre 2014 de la Revue des deux mondes, dont le dossier intitulé que veut la Chine? est consacré à cette civilisation.

Ce dit dossier, mes chers fidèles, est complet et est constitué non seulement par des auteurs habituels de la revue, tel Michel Crépu, mais aussi et surtout, et c'est cela qui fait le charme de ce numéro, par des universitaires chinois. Tout y est, de la diplomatie à la démographie, en passant par la pensée chinoise, la politique et le droit.

En bref, que penser de tout ceci? La réponse est claire. Il s'agit d'une synthèse et d'un point sur la situation de ce très grand pays, et on sent dans les écrits des auteurs chinois l'influence de la philosophie de cette civilisation (création occidentale et procès chinois selon le sinologue François Julien, cf bulletin du 11 mai 2014 de ce blog La pratique de la Chine). La plupart des auteurs, comme je l'ai déjà mentionné, sont Chinois ou ont vécu en Chine, et sont des spécialistes, souvent universitaires, dans leur domaine.

Telle est la raison pour laquelle, mes chers internautes, je souhaiterais interroger ma soeur et son compagnon sur leur mois en Chine, afin d'éventuellement vous faire partager leurs impressions. A bientôt.  

jeudi 4 décembre 2014

un exemple de latin scolaire Invitation au latin 3eme Magnard

Chers amis et chers fidèles de mon blog,

Après les textes d'espagnol et d'italien, il est temps désormais de vous montrer un exemple de latin scolaire, et c'est pour cela que j'ai décidé de vous présenter le texte d'un manuel que j'ai utilisé pendant ma propre scolarité, Invitation au latin 3eme aux éditions Magnard. Le voici:

RETOUR AUX VERTUS CIVIQUES

Novissimus princeps nobis libertatem reddidit. At ea nescimus quod superioribus annis eam non experti sumus: cujus recuperandae voluptate incensi, cogimur quaedam facere ante quam nosse.

Quondam adulescens a majoribus discere solebant non auribus modo, verum oculis quae ipsis facienda essent ac deinde posteris tradenda. Itaque statim ad castra profiscebantur ut interim imperare parendo, viros peritos sequendo duces fieri consuscerent.

Posteribus annis, ei qui honores petere volebant in extrema curia stabant et consilii publici spectatores erant antequam ei intererant. A suo quisque patre quam optima exempla accibiebat. Ita juvenes usu noscebant quae vis magistratibus esset, quod jus oratibus, quae reliquis libertas, ubi cedendum esset, ubi resistendum, quam longa oratio esse deberet, omnes denique senatu consuetudines.

Nos quoque fuimus quidem in castris, etiam in ultimis proviciis, sed cum infima virtus esset, prior disciplina omissa, ducibus nulla auctoritas, miltibus nulla verecundia, omnia soluta, pertubata atque in contrarium versa, denique potius obliviscenda quam memoria tenenda.

Posquam Urbem repetiimus, in media curia senatum conspeximus, sed senatum perterritum, cum dicere quod velles pericolosum, quod nolles miserum esset. Quid, sic impediti, discere potuimus, cum ne amicitiae quidem confidemdum esset ?  Quid didicisse juvit, cum senatus aut otium summum, aut ad summa facinora vocaretur, cum interea carminibus probosis illuderetur?

d'après Pline le jeune


On peut voir ici un latin très grammatical, rare dans les textes latins antiques ou médiévaux. Ceci dit, cet exemple montre l'attachement aux moeurs antiques, aux mos maiorum. On peut donc y voir, mes chers internautes, une véritable école de vie, car, pardonnez moi, mes amis, cette locution très vraie, Historia magistra vitae. Il est désormais temps de vous dire à bientôt.

un exemple d'italien scolaire A Zonzo per l'Italia Hachette 1990

Mes très chers fidèles,

Après le texte d'espagnol, il faut à présent vous présenter un exemple d'italien scolaire. Pour vous, j'ai choisi une histoire du drapeau italien, tiré du manuel A Zonzo per l' Italia publié en 1990 aux éditions Hachette. Le voici:

B come BANDIERA ITALIANA

Il tricolore italiano (tre strice verticali: verde, bianca, rossa) fece la sua prima comparsa sporadicamente, usata dai giacobini italiani in quanto si trattava di un adattamento del tricolore francese. I colori erano tuttavia distribuiti in vario modo, principalmente in bande orizzontali: tale tipo di tricolore rimase a lungo in uso presso i circoli più democratici del risorgimento, quali la Giovane Italia. Tuttavia la comparsa del tricolore ottenne la sua sanzione ufficiale nel 1796 dal Bonaparte, che ne permise l' uso distintivo da parte delle legioni italiane che combattevano al suo fianco. Divenuto in tal modo simbolo di libertà repubblicana, esso fu acclamato bandiera ufficiale della Repubblica Cispadana al congrasso di Reggio Emilia (7 gennaio 1797) e poi  passo alla Repubblica Cisalpina. Napoleone, accetando a sua volta di adottarlo quale bandiera nazionale del Regno d'Italia, ne sistemo i colori in bande verticali come sono attualmente (1805), in modo che la bandiera italiana si adeguasse maggioramente al modello francese.

Con la restaurazione, il tricolore scomparve per ricomparire nei moti del 1821 (accanto alle bandiere della carboneria) e del 1831, e per esserre nel 1848 sostituito alla stendardo azzurro sabaudo quale insegna del regno di Sardegna, il quale intendava cosi accetare pubblicamente il ruolo storico di unificatore d'Italia. In tale occasione la bandiera tricolore fu caricata al centro dello scudo sabaudo e in questa forma la bandiera sarda divenne nel 1861 la bandiera italiana. Nel 1946, con la proclamazione della repubblica, lo stemma sabaudo scomparve, per essere sostituito nel 1848 dall'insegna della Repubblica Italiana (stella bianca bordata di rosso su un ingranaggio di ferro, circondata da una fronda d'alloro e una di querce legate base da un nastro recante la scritta "Repubblica Italiana". Già durante la guerra di liberazione, del resto, molte formazioni partgiane non monarchiche avevano tolto lo scudo sabaudo del tricolore.


Nous pouvons donc voir ici, mes chers internautes, une présentation de l'histoire italienne contemporaine à travers ce texte, et c'est la véritable raison pour laquelle j'ai choisi l'extrait de cet ouvrage. Comme la leçon d'espagnol précédente, sur laquelle je répéterai ici les mêmes termes, il est bref, clair et précis. Et comme dans le bulletin précédent, c'est à vous, mes chers amis, de le traduire ou de le déchiffrer pour vérifier votre niveau. A très bientôt.

un exemple d'espagnol scolaire Tras el Pirineo éditions Hatier 1960

Chers amis internautes,

Je tiens à présent à vous présenter des textes scolaires d'apprentissage de l'espagnol, de l'italien et du latin. Voici d'abord un texte du manuel d'espagnol des éditions Hatier de 1960 Tras el Pirineo, qui relate l'histoire de l'Espagne et qui impressionna beaucoup mon père. Et maintenant, place au texte:

EL DESARROLLO HISTORICO DE ESPAÑA

Primeros moradores

Fué habitada España desde los tiempos màs remotos, como la demuestran los dibujos prehistoricos en ciertas cuevas. Sus màs antiguos moradores conocidos fueron los iberos, con quienes se mezclaron, cinco o seis siglos antes de Jesucristo, los celtas venidos del Norte, formàndose la nacion celtibérica como fundo de la nacion española.

Los fenicios y despuès los griegos y los cartagineses establicieron importantes colonias en las costas, fundando ciudades tales como Cartagena y Barcelona.

Los romanos (206 antes de J.-C. - 409 desp. de J.-C.)

Dos siglos antes de Jesucristo, los romanos empredieron la conquista de España, la cual fue larga y dificil. El episodio mas conocido es la heroica defensa de Numancia, tomada por Escipion en 122, después un sitio de doce años.

Acabada la resistencia, se latinizo la peninsula, dando a Roma varones tan ilustres como Séneca y Quintiliano, emperadores como Trajano e Adriano

Godos (409) y àrabes (711)

A principios del siglo quinto (409) fué invadida España por tribus germànicas: suevos, vàndalos, alanos, que fundaron la monarquia goda o visigotica que hubo de durar tres siglos.

En 711 desembracaron los àrabes en la costa meridional, vencieron al reyl D. Rodrigo en la famosa batalla del Guadalete y se apoderaron de toda la peninsula, salvo Asturias donde permanecio un nucleo de guerreros cristianos.

Mandados por el rey Pelayo, vencieron éstos a los moros en Covadonga (718), iniciando asì la llamada Reconquista.

La Reconquista (718-1492)

Duro ésta caso ocho siglos, marcada por la fundacion de varios reinos cristianos: Asturias, Navarra, Aragon, Leon, Castilla, tan pronto enemigos como aliados contro los moros. Hubo flutuaciones en los progresos de los cristianos; asi es que el reino de Valencia, conquistado por el Cid Ruy Diaz de Bivar en 1094, fué perdido a su muerte y quedo en poder de los arabes hasta 1238.

Sin embargo, éstos se iban poco a poco debilitando y, en 1492, los reyes catòlicos, Fernando de Aragon e Isabel, acabaron la Reconquista con la toma de Granada.

El mismo año se ansancho prodigiosamente la monarquia española con el descubrirmiento de América.


De courts textes sur les Habsbourg et les Bourbons complètent cette petite et véritable leçon d'histoire. Ceci comme vous le voyez, est un exemple de l'espagnol scolaire des années 1960, à la fois clair, bref, précis et complet. A présent, à vous, mes chers internautes, de voir si vous pouvez le comprendre afin de vérifier votre niveau, dont le mien, je l'avoue, n'est pas très fort. A très bientôt.

mardi 2 décembre 2014

Avant mon trajet de Cannes à Bernay, mon premier échec et mat contre mon père

Très chers amis internautes,

Cette soirée de mardi fut marquée par un événement extraordinaire, malgré un début et un repas difficile et désagréable due à une dispute avec mon père, sur des vétilles comme à l'habitude.

Parti rapidement chercher du tabac, je suis ensuite revenu, puis j'ai discuté avec ma soeur au téléphone sur son voyage en Chine, qui fut à la fois éreintant et passionnant, et sur le récent numéro de la Revue des deux mondes sur ce grand pays.

Mais je dois raconter le plus important événement de ce soir, une partie d'échecs avec mon père, faite pour détendre l'atmosphère. Avec le tirage au sort, je pris les noirs, et fut à l'attaque, puis une erreur de mon père me permis de prendre l'avantage. La bataille fut rude, mais ensuite, tout s'enchaina. Et enfin, ce fut le mat, le tout premier que j'ai effectué contre lui, et tout se termina bien avant le grand trajet de Cannes à Bernay.

A bientôt, mes chers amis internautes.

lundi 1 décembre 2014

sur l' Histoire de l'identité niçoise d' Hervé Barelli et Roger Rocca

Chers fidèles internautes,

En ce début de décembre et avant mon départ en Normandie, à Bernay, comme vous le savez, je voudrais vous parler vous parler de l' HIstoire de l'identité niçoise d' Hervé Barelli et Roger Rocca, universitaires niçois.

Cet ouvrage, paru en 1998 aux éditions Serre, se présente comme un ouvrage scolaire, mais qui peut être lu avec beaucoup deprofit par des adultes. Comme on peut s'y attendre, mes chers amis, quatre grandes parties, d'égale importance, qui relatent les grandes parties de l'histoire de Nice, composent cet ouvrage: De la Provincia à la Provence (-Xe siècle-1388), Nice et la maison de Savoie (1388-1792), Nice entre Sardaigne et France (1792-1860) et la Nice française (1860-...). Mentionnons enfin que cet ouvrage, très agréable à lire malgré une histoire très complexe, est abondemment illustré de photographies, de dessins et de textes d'époque dans les langues originales (latin, provençal, nissart, piémontais, italien ou français).

Pourquoi parler de ce livre, mes chers internautes? Plusieurs raisons à cela. D'abord, il explique bien, je le répète, une histoire très complexe entre la Provence et ses comtes, les Etats de la maison de Savoie (Savoie, Piémont, Nice, Sardaigne), et la France. Ensuite, les faits de culture et de civilisation du Comté de Nice, à cheval entre plusieurs entités, sont clairement exposés. Enfin, tous les aspects de Nice, qu'ils soient sociaux, économiques, institutionnels ou culturels, sont relatés d'une façon très agréable, tout en alliant, ce qui est très rare, pittoresque, érudition et rigueur universitaire.

Pour finir, je tiens à dire, mes chers fidèles, que cet ouvrage dissipe bien des malentendus, notamment pour des personnes qui ignorent les faits et la culture niçoise. Je rappelle à présent le titre et l'auteur, Histoire de l'identité niçoise d'Hervé Barelli et Roger Rocca parue en 1998 aux éditions Serre. A bientôt.