Chers internautes et chers fidèles de mon blog,
Je me remémore à présent une phrase dite au début des années 80 par un ancien employé du Madrigal à Cannes: "A Bernay, il y a le CA, le CC, et le CG", c' est à dire le Café Agricole, le Café du Commerce, et la Café de la Gare.
Cela, en nos années 2010, est toujours vrai. A Bernay comme partout ailleurs en France, les cafés sont des lieux de sociabilité, même si cela heurtait la chaste opinion de l' orientaliste Lottin de Laval. Cela existait déjà au XIXe siècle en Provence orientale, tels que les cercles décrits avec bonheur par l' historien Maurice Agulhon.
Mais pas besoin d' historien, l'observation simple et humaine suffit. A Bernay, et cela est plus flagrant qu'ailleurs, chaque café a sa clientèle sociale, politique et culturelle au sens profond du terme. Cette clientèle d' habitués est souvent à l'image du patron du dit café, ne serait-ce que pour l'embauche des serveurs, ses réflexions, les produits proposés, et même le décors et l' aménagement de l' endroit. A Cannes, un snack, le Café Pico, en est un exemple typique.
J'ai tenté maladroitement d'expliquer ces choses sur ce blog, car je sais que de nombreux lecteurs sont étrangers et ignorent ces lieux de civilisation et surtout de sociabilisation.
Attendant de nouvelles impressions, chers lecteurs, je vous dis à bientôt.
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