mercredi 25 juin 2014

bilan sur la rhétorique et l' art de la conversation

Mes chers internautes et amis,

J' ai évoqué sur mon blog le 2 mars 2014 un ouvrage de Philippe Breton, Convaincre sans manipuler, que l'auteur aurait voulu apeller manuel de rhétorique contemporaine et qui est paru aux éditions La découverte.

Rapellons brièvement ce que l'auteur a exposé sur cette rhétorique classique dont il explique les techniques: l' invention est l'art de connaître l'auditoire et trouver l'angle d'attaque, l'élocution est l'art de trouver les arguments, la disposition est l'art d'agencer son discours (avec l'exorde, c'est à dire l'accroche, la narratio qui est l'exposé des faits, la confirmatio qui est l'exposé des arguments et la péroraison qui vise à apporter l'adhésion de l'auditoire), et enfin l'action qui est la prise de parole. Ce que je constate à mon sujet est que ma disposition peu être brouillonne et que mon action, ma prise de parole, malgré une petite initiation au théatre, est souvent très mauvaise à cause d'une voix trop forte, d'une mauvaise articulation, d'une mauvaise gestuelle et d'un dos un peu courbé.

Venons en à présent à l'art de la conversation, qui est un art de partage. Je me souviens qu' aux alentours des années 2004-2005, je me rendais à Cannes-la Bocca, la nuit venant, chez un opticien indépendant avec lequel nous refaisions le monde dans son atelier, notament lors de l'affaire d'Irak. Ce genre de conversation géopolitique semble désormais appartenir à un passé révolu. J'ai de même longtemps, à la terrasse d'un café avenue docteur Picaud à Cannes, de grandes conversations sur la culture et le monde artistique avec un homme d'une grande sensibilité, qui à connu une relative réussite mais qui est mort dans un certain dénuement. Ce genre de conversation semble désormais également appartenir à un monde révolu. Désormais, en écoutant les gens parler dans les cafés, on s'apercoit que les discutions concernent surtout le vécu, le concret, bien que le foorball reste un sujet de conversation et que les gens parlent peu de leur métier. Autre centre privilégié de conversation, le repas de fin d'année, à condition qu'il soit bien cuisiné, accompagné d'un bon vin et que les convives soient assortis, ce qui a été évoqué sur mon blog arnaudchenu.blogspot.com le 31 décembre 2013. Je tiens enfin à rappeler que mon père, qui a tenu un bar-tabac à Cannes et donc vu beaucoup de monde, peut se révéler, à condition qu'il écoute son auditoire, un véritable as de la dialectique.

Telles sont les choses que j'ai observées. Pour connaître les centres d'intérêt réels des gens, le tableau de bord d' un blog est  également intéressant. Attendant de nouvelles impressions, je vous dis, mes chers amis internautes, à bientôt.

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