mercredi 1 octobre 2014

sur le Napoléon de Jean Tulard

Chers amis internautes,

Plusieurs événements m'ont poussé à m'intéresser à la personne de Napoléon Bonaparte, homme qui a subjugué et fasciné le monde de son temps. Pour cela, j'ai lu la biographie de Jean Tulard, professeur émérite à la Sorbonne, intitulée Napoléon et publiée aux éditions Fayard.

L'ouvrage s'articule en quatre parties. Après une courte description du 18 Brumaire, la première partie raconte "la naissance d'un sauveur" de l'enfance en Corse à la campagne d'Egypte et on voit que Bonaparte est un homme des Lumières et de la Révolution. La seconde partie, "la Révolution sauvée", relate l'oeuvre de Bonaparte, qu'elle soit militaire, institutionelle, intérieure, réussissant à aboutir à un "équilibre" bien décrit dans la troisième partie. Celle-ci est en effet une description minutieuse de l'Empire sur le plan géographique, social, économique et culturel, qui insiste bien sur le rôle de la propriété et des notabilités. La séparation de ces dernières avec l'Empereur est bien décrite dans la dernière partie, "les notables trahis", le malaise s'étant installé et les défaites militaires ont entrainé la chute de Napoléon.

Que retenir de cet ouvrage? Un fil rouge relie cette biographie, le rôle des nouveaux propriétaires et des notables issus de la Révolution et de l'époque des Thermidoriens. Ceux-ci ont installés l'Empereur, puis l'ont abandonné quand ils risquaient leur déchéance, et Louis XVIII qui a su renoncer au retour intégral de l'Ancien Régime a pu s'installer sur le trône. Mais l'aspect fulgurant du mythe napoléonien a permis l'installation de la Légende.

Cela permet de crier "Vive l'Empereur!", et je vous dis, mes chers internautes, à bientôt.

Post-Scriptum: Pensant à une Espagnole entrevue dnas un café à Cannes, qui je l'espère se reconnaitra, je jubile quand je me souviens qu'en entrant en 1808 en Espagne, nous avons foutu le bordel dans son pays pour deux siècles, suscitant la naissance de l'Espagne rouge et de l'Espagne noire, entraînant la perte de l'Amérique du Sud, suscitant même l'autonomisme quand le général Augereau a écrit des déclarations en catalan. C'est vraiment pour moi une bonne raison de crier "Vive l'Empereur!".

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