mercredi 21 janvier 2015

une conférence du musée des beaux-arts de Bernay sur l' orientalisme

Chers internautes et chers amis de mon blog,

La conférence de cet après-midi au musée des beaux-arts de Bernay a porté sur l' orientalisme, et je m'y suis évidemment rendu. Les habitués y étaient pour la plupart, comme à l'accoutumée dans une salle du musée, et j'ai pu m'y installé sans difficulté. La conférence commença alors.

Celle-ci se fit en quatre parties. La première décrivit les débuts du l'orientalisme aux XVIIe et XVIIIe siècle, avec les échanges commerciaux entre l'Occident et l'Empire ottoman, et l'essort des représentations littéraires, musicales et picturales sur l'Orient. La seconde partie, marquée par l'expédition d'Egypte de Bonaparte, la guerre d'indépendance de la Grèce et la conquète de l'Algérie à partir de 1830, fut l'occasion de découvrir les peintures de Gros, de Delacroix, de Vernet et d'Ingres et l'archéologue bernayen Lottin de Laval. Une troisième partie, qui s'appuyait plus sur les oeuvres exposées au musée de Bernay, était caractérisée par l'ouverture des moyens de transport et la peinture de vues et de paysages. La dernière partie relatait la fin de l'orientalisme, avec la peinture un peu grandiloquente de Jean-Léon Gérôme, un certain désenchantement, mais aussi la poursuite d'oeuvre orientaliste avec Renoir, Matisse et Picasso, et la fin de cette sensibilité avec la décolonisation.

Cette sensibilité, appuyée sur le pittioresque, l'exotisme, la luminosité, la couleur, les contrastes, fut bien évoquée lors de cette conférence. Les oeuvres exposées au musée de Bernay furent également bien évoquées, de même que le rôle et l'implication de Lottin de Laval dans ce mouvement. Le jeu des représentation et des sentiments humains étaient également présents, et le contexte historique n'était pas oublié.

En bref, rien n'était oublié dans cette conférence entre les liens Occident, Méditerranée et Islam, et tous les enjeux étaient bien expliqués. Il est temps maintenant de vous dire, mes chers internautes, à bientôt.

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